Alexia Prigent, Sage-Femme libérale dans l’Ain, se forme à l’eutonie depuis 7 ans.
Dans ma pratique de sage-femme, l’eutonie m’a permis de réintégrer le périnée dans la globalité du corps.
Elle a changé ma pratique en me permettant de guider les femmes pour se réapproprier le périnée dans leur schéma corporel, sans dissociation ni segmentation. J’ai appris à écouter davantage les femmes, à m’adapter à leur rythme et à leur cheminement, à leur faire confiance, ce qui se révèle être à chaque fois un chemin unique.
J’ai beaucoup de plaisir à accompagner de cette façon les patientes car les séances deviennent riches d’échanges et de partage, les femmes reprenant une position active et autonome.
Elles retrouvent confiance dans leurs perceptions et deviennent plus conscientes dans leur quotidien pour corriger peu à peu les problèmes.
Cette démarche vers la conscience et l’autonomie est pour moi fondamentale dans le processus de rééducation.
Lydia Defillon, Sage-Femme libérale des Alpes Maritimes, se forme à l’eutonie depuis 8 ans.
Je suis sage-femme depuis juin 1987 et en libéral depuis novembre 1999. Il me paraît évident que, lorsque l’on choisit une profession de soin et d’accompagnement, nous devons le meilleur aux personnes qui se confient à nous. C’est pourquoi je n’ai cessé de me former pendant toutes ces années, avec différentes approches et techniques. Chacune de ces approches apportaient de nouveaux outils à ma pratique qui m’ont été très utiles. Mais toutes avaient un point commun : j’étais dans le « faire faire ».
La découverte de l’Eutonie a été la révélation de quelque chose de très simple : nous avons en nous toutes les compétences, nul besoin « d’apprendre » mais plutôt le bonheur et l’émerveillement de découvrir !
La sage-femme devient alors une « facilitatrice » au travers de ses propositions d’expériences corporelles et de sa guidance très ouverte. Elle travaille en binôme avec sa patiente ou le couple, en interaction et de manière très personnalisée. Plus qu’une technique il s’agit d’une véritable philosophie, étayée par le vécu corporel personnel respecté.
Les formations animées par Christine Chautemps sont totalement empreintes de cette philosophie, de ce respect du ressenti de chacun et de son cheminement. Elle initie un changement de paradigme tout en douceur, avec une grande bienveillance.
Pour autant il ne s’agit pas de laisser chacun se débrouiller, la pédagogie étant tout à fait structurée. Un support pédagogique complet permet de retrouver le déroulé de la formation pour reprendre telle ou telle expérience suivant les besoins.
En conclusion, je peux dire que ces formations m’ont ouvert de nouveaux horizons en enrichissant considérablement ma pratique professionnelle, en la renouvelant, en fournissant le ferment et les bases d’une grande créativité (à l’inverse d’une technique routinière sclérosante).
Et, au-delà, j’y ai trouvé de beaux prolongements dans ma vie personnelle.
Mathilde Le Moal, Sage-Femme en Moselle, se forme à l’eutonie depuis 7 ans.
L'eutonie m'aide quotidiennement à accompagner les femmes avant, pendant et après la naissance de leur enfant.
En préparation à la naissance, l'eutonie n'est pas une nouvelle technique à appliquer mais une démarche qui va aider la femme à se mettre davantage à l'écoute d'elle-même. Cette écoute de soi va l'aider à déployer son potentiel, lors de l’accouchement, pour mettre son enfant au monde.
Ce travail corporel va permettre à la femme d'expérimenter le lâcher prise et le relâchement qui lui seront demandés le moment de la naissance venue.
J'ai pu observer plusieurs fois comment une dystocie de démarrage peut lâcher par un simple toucher d'écoute au niveau du bassin (massage réflexe).
En post natal, l'eutonie permet de proposer à la femme un travail de retour à soi et de réappropriation de son corps.
En tant que sage-femme je vis l'eutonie comme un cheminement qui m’amène à rencontrer des situations toujours différentes, liées à l'unicité de chacune.
Cette approche ne me donne pas des recettes toutes faites : une expérience peut amener un effet attendu chez une femme et pas chez une autre.
Et parfois, la situation ne se dénoue pas, et j’apprends à l'accepter.
Guylaine Bonneton, Sage-Femme dans l’Ain, se forme à l’eutonie depuis 8 ans.
Pour ma part, l'eutonie a beaucoup enrichi ma pratique notamment en rééducation périnéale mais aussi en préparation à la naissance où je commence à l'intégrer de plus en plus. Je trouve que cela me permet d'aider vraiment les femmes à prendre conscience et à utiliser leurs propres ressources au moment de la naissance de leur enfant et en postnatal.
Je suis très heureuse de les aider à se réapproprier leur corps et leurs compétences. Cette approche correspond complètement à ma vision personnelle et professionnelle de la grossesse, de l'accouchement et de la vie des femmes.
De plus, tout est toujours en mouvement en eutonie puisque chacune va avoir un ressenti différent. Cela m'incite donc à être plus créative dans l'accompagnement. J'apprends des choses sur moi en même temps que les patientes. Je peux mettre ces découvertes à leur service. C'est un véritable échange où le mot accompagnement prend tout son sens ; il n'y a pas la position haute du pouvoir médical (je sais pour vous) mais on va chercher ensemble et les résultats sont là souvent émouvants, toujours riches d'enseignement.
Enfin, j'adore cette notion d'infinies possibilités au travers d'expériences très variées, agréables et ludiques.
Je remercie Christine du fond du cœur pour sa belle présence, sa pédagogie et tout ce qu’elle m'apporte en eutonie.